Les conditions nécessaires sont-elles réunies pour la création de votre entreprise ? Maintenant, il ne vous reste plus qu’à choisir le statut juridique adapté à votre situation. Ci-après des informations qui vous aideront à prendre une bonne décision.

Zoom sur la Société par Actions Simplifiée ou SAS

Lors du choix du statut juridique de l’entreprise, vous pouvez choisir la SAS. Ce statut est régi par plusieurs articles du code du commerce (L.227-1, L.244-1…). Il est très prisé, car son fonctionnement est très souple. Aussi, il constitue une alternative parfaite permettant à l’actionnaire principal de mieux gérer l’intégration et la sortie des autres actionnaires. À noter que le créateur d’entreprise est libre de définir le montant du capital social qu’il veut. Surtout, il gagnera en crédibilité non seulement auprès de la clientèle, mais aussi auprès des organismes préteurs qui financera. L’appui de ces derniers est indispensable vu que la réalisation de ce projet engendre généralement des frais assez élevés.

Focus sur l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée ou EURL

Actuellement, beaucoup d’entrepreneurs optent pour le statut EURL. Et pour cause, cette solution présente de nombreux avantages. Elle permet par exemple d’évoluer facilement vers un autre statut qu’est le SARL. Ce changement est d’ailleurs indispensable si vous décidez d’intégrer un nouvel actionnaire dans le capital. Aussi, la transmission et la cession du patrimoine et l’entrepreneur sont plus faciles si vous optez pour ce statut. Grâce à ce dernier, la responsabilité se limitera aux apports sauf s’il y a une faute de gestion.

La Société à Responsabilité Limité ou SARL à la loupe

L’entreprise peut également jeter son dévolu sur le statut SARL. Comme avec l’EURL, la responsabilité des actionnaires de l’entreprise est limitée aux apports. Cette option rend plus facile le partenariat. Néanmoins, vous devez bien vous renseigner avant de la privilégier étant donné que son fonctionnement peut s’avérer un peu difficile. Par ailleurs, les frais de constitution peuvent être un peu élevés.

À noter qu’il y a encore d’autre statut juridique pour une entreprise. Parmi la liste figure : la SA ou Société Anonyme, l’EI ou Entreprise individuelle, l’EIRL ou Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée, l’Auto-Entrepreneur et la SNC ou Société Nom Collectif. Bien sûr, vous ne devez pas choisir à la hâte le statut de votre nouvelle firme vu que ce dernier doit être adapté à vos besoins. Le mieux est de demander des recommandations auprès d’un spécialiste dans le domaine. Celui-ci se fera sûrement un grand plaisir de vous indiquer l’option qui vous convient le mieux.